Le fondement du mariage juif :
Le mariage israélite implique affection, entretien et protection deux époux l’un envers l’autre. C’est un rabbin qui prononce l’union dans une synagogue.
Préparation du mariage juif :
On commence par choisir sa synagogue et on prend rendez-vous avec le rabbin qui prononcera le mariage. Vous pouvez vous marier n’importe quel jour sauf le samedi (le jour sacré du Shabbat, les juifs pratiquants doivent rester chez eux et méditer.) Pour la préparation, la future mariée rencontre une femme mariée qui va la former aux principales traditions : éducation des enfants, la cachérisation de la viande, trier la vaisselle…Le samedi qui précède la cérémonie, les futurs époux et leurs parents se rendent à la synagogue pour recevoir la bénédiction divine du Rabbin. La veille du mariage, la fiancée prend un bain à base d’eau de pluie, se purifie au mikvé, en présence de ses amis qui lui permettra de recevoir, de la part d’une surveillante, une forme d’attestation de purification le jour J. Les mains de la future seront teintes au henné rouge
Mariage avec une personne non juive ?
Le mariage ne peut être célébré qu’entre deux époux juifs. Malgré l’idée fréquemment répandue que le mouvement libéral célébrait des mariages mixte, il n’en est rien. Comme pour le Consistoire, il doit avoir conversion de l’époux non juif, un processus toujours très, très long. Par contre contrairement au Consistoire, les libéraux acceptent les enfants d’un couple mixte dans leur cours de Talmud/Torah (l’équivalent du catéchisme).
A quoi ressemble la cérémonie ?
Le jour du mariage, les fiancés ne se voient pas et doivent jeûner jusqu’à la cérémonie. Ils se tiennent sous un dais, qui symbolise la protection divine et l’arrivée de la femme dans le foyer qu’ils vont constituer ensemble. Tous les invités se présentent à la synagogue tête couverte, à l’exception des jeunes filles. La cérémonie se déroule avec des chants, des musiques et des textes. Pour l’échange des alliances, c’est l’homme qui la passe au doigt de sa femme et se la passe ensuite lui-même. On lit la ketuba qui rappelle les devoirs des époux l’un envers l’autre. Le chant des Sept bénédictions arrive et un verre est cassé pour rappeler la fragilité du bonheur de l’être humain ainsi que la destruction du temple de Jérusalem.
/fdata%2F4141325%2Favatar-blog-1197403858-tmpphpVdDd0k.jpeg){kind=avatar}